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Édité par Atari et développé par Namco-Bandaï, ce Naruto Shippûden legends: Akatsuki rising (NSLAR) est le dernier jeu exploitant la franchise de Masashi Kishimoto sur PSP. Changement radical de style : on est passé du jeu de combat sur un seul plan (à la Tekken) de Ultimate Ninja Heroes à du beat'em all en 3 dimensions (à la Devil May Cry). Le but de tout beat'em all est donc de faire avancer son personnage dans un environnement plutôt linéaire en martyrisant de pauvres créatures ou sbires en attendant de se farcir les boss de fin de niveau, matérialisés ici par quelques membres de l'Akatsuki.
A la maternelle Gaara était vraiment la star des bacs à sables
Le jeu commence au début de Shippûden et narre la tentative de sauvetage de Gaara. Contextuellement cela fait plaisir de revivre la trame originale de l'histoire, car dernièrement les moutures vidéoludiques sur PSP et PS2 faisaient beaucoup dans le HS scénaristique. Le mode Histoire justement est découpé en 10 chapitres d'une durée de vie honorable (pour un beat'em all sur console portable) entrecoupés de scènes cinématiques aux graphismes "in game" : les mêmes que ceux du jeu en lui même et peu en images de synthèse ou en anime.
Avec le K-way, Dany Boon et Itachi: même combat
Il existe d'autres modes de jeu tels que le mode Mission consistant principalement à remplir des objectifs divers afin de débloquer bonus et autres "goodies", et, soyons honnête, ce mode participe grandement à rallonger la durée de vie du soft. Le traditionnel mode Versus permettant de revivre les combats les plus importants contre l'IA ou un ami en réseau local. Si vous vous sentez l'âme d'un guerrier parce que la difficulté réglée en "hard" ne vous impressionne plus, ou que vous éclatez systématiquement tous vos petits camarades, tâtez donc du mode Survie dans lequel vous devrez enchaîner sans fin les combats avec un niveau de santé et de chakra jamais régénéré ! Enfin, une excellente initiative : toujours en réseau local vous pourrez faire le mode Histoire en coopération, même si objectivement cela ne change pas grand chose à la trame des événements, ni au déroulement du jeu, on appréciera de pouvoir embêter sa copine en la forçant à jouer à autre chose qu'à des jeux de foot (9 fois sur 10 elle prendra Sakura).
La chasse au sanglier n'est pas réservée qu'à Obélix ou aux buveurs de Calvados
Les graphismes sont la bonne surprise de NSLAR, la plupart du temps les décors sont propres, les textures bien lisses, et même si les environnements ne sont pas très variés et plutôt vides, ils sont en revanche pour certains assez vastes, on appréciera l'effort pour une console portable. De même les personnages sont bien modélisés et finalement assez proches du dessin animé encore et toujours grâce au cel-shading : de surcroît ils sont customisables et l'animation générale plutôt pêchue ne souffre d'aucun ralentissement notable et ce même lorsque le nombre de protagonistes à l'écran augmente.
"J'me teindrais pas, les cheveux poivre et sel ça plait aux femmes"
Après toutes ces éloges il est temps de passer au point noir du jeu: le Gameplay. En effet ce dernier est assez restreint, il n'y a que 5 boutons à utiliser (en plus de la direction évidemment) : attaque, esquive, saut, utiliser un objet, et lock. Grossièrement les attaques se résument à marteler la touche carrée et faire une petite esquive de temps à autre. Certes, ce n'est pas tout à fait aussi basique, mais à part varier l'action en balançant un kunaï épisodiquement, l'ensemble reste assez pauvre. Les jutsus sont bien mis en scène mais le niveau de chakra remonte trop vite. On peut donc enchaîner les super-attaques avec une facilité déconcertante et cela nuit à l'aspect tactique des combats, qui, de par le fait, s'avère inexistant. En revanche, l'aspect RPG du jeu, qui rend possible l'ugrade des personnages, est facile d'accès et très bien pensé.
Vas-y abuse pas, on t'a reconnu Mamie Nova!
NSLAR est un jeu flatteur à bien des égards, que ce soit en terme de durée de vie ou de graphismes, cependant sa linéarité et sa facilité vont rebuter nombre d'entre vous. Après réflexion, il semblerait tout simplement que le public visé n'est pas celui des adolescents mais des enfants car il est vrai que ces derniers seront aux anges: un beau jeu exploitant leur licence favorite et très accessible car peu exigeant. Ce sera le cadeau idéal à offrir à votre petit frère (pour lui emprunter par la suite) qui sera comblé à tout point de vue et lui permettra de se faire les dents sur un style de jeu malheureusement trop absent des plateformes de jeu.
Itachi m'a juré que c'était la classe de se battre avec un Tampax géant
Par - Jackavalera -
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