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Chapitre 12 : The Love Boat
San retourna dans sa cabine en laissant Kiba seul sur le pont. Dès qu'elle entra dans la cabine, elle vit Hinata couchée sur le flan dos à elle, et en train de sangloter. Elle referma la porte sans faire de bruit et s'approcha de la couchette. Elle s'assit sur le bord et posa sa main sur l’épaule d'Hinata.
– Ça ne va pas ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
– Non, c'est rien, dit-elle en tentant de calmer ses sanglots.
– Hey, on pleure pas comme ça sans raison. Tu sais on peut en parler, on est des amies non ? Je viens de te voir avec Naruto sur le pont, tu as l'air de tenir à lui, n'est-ce pas...Alors pourquoi ces larmes ?
– Co...Comment sais-tu, s’inquiéta Hinata en se retournant vers San.
– Oh, l'intuition et puis j'ai du flair, dit-elle en se touchant le bout du nez. Il t'a dit quelque chose qui t'a fait de la peine ?
– Non, non pas du tout. C'est juste que sa présence me rappelle que je ne pourrais jamais être à ses côtés. C'est dur à vivre de le voir et de savoir qu'il sera à jamais un rêve inaccessible.
– Pourquoi, il a déjà quelqu'un ? Ça n'est pas irréversible...Dis lui simplement ce que tu ressens pour lui.
– Je peux pas...soupira Hinata.
– Pourquoi ?
– Je suis trop timide...
– Ah dans ce cas, moi je peux lui dire à ta place, répliqua San d'un ton plein d'assurance.
– Non...ne fait pas ça, de toute façon je suis fiancée par mon clan à un autre garçon, avoua Hinata le regard triste.
– Et alors, te laisse pas dicter ton destin, quitte donc ton clan !
– Je peux pas faire ça, mon père m'en voudrait trop.
Sur ces mots Hinata se remit à pleurer doucement. San triste de la voir dans cet état la serra dans ses bras pour la réconforter. Pendant ce temps, Kiba, sur le pont, trouva que l'air devenait franchement froid et décida lui aussi de rentrer dans sa cabine. Cela faisait déjà une dizaine de jours qu'il naviguait sur l’océan et les étoiles dans le ciel n’étaient plus les mêmes que celles visibles à Konoha. Le temps aussi changeait de façon significative, avec un refroidissent notable.
Il entra dans la cabine avec Akamaru et y trouva Naruto en train de réfléchir les bras et les jambes croisés sur son lit. En voyant Kiba entré, il sortit de son mutisme et sauta du lit, pour venir parler à son ami.
– Alors t’étais passé où ?
– J’étais sur le pont en train de parler à San...répondit Kiba.
– Hin , hin...tu as l'air de bien l'aimer ta cousine, non ? lança Naruto en se penchant, un air malicieux sur son visage.
– Qu'est-ce que tu veux dire...s'agaça Kiba.
– A ton avis...hé hé...je me demande si tu aimerais pas sortir avec elle, railla Naruto.
– Quel crétin, c'est ma cousine, ma cousine, tu piges non ?
– Je vois en tout cas que tu ne nies pas dis-donc...
Kiba poussa un soupir de dédain à al remarque de son ami.
– En tout cas t'es un sacré veinard... continua Naruto. Une jolie cousine, une belle coéquipière, tu n'as que l’embarras du choix...Pas comme moi.
– Ah bon, pourtant tu as Sakura dans ton équipe...Si Lee t'entendait, il n'en croirait pas ses oreilles.
– Ah Sakura...j’étais dingue d'elle et je pense que j'ai toujours ce sentiment un peu en moi, mais j'ai bien vite compris que je n'avais pas la moindre chance...Naruto remonta sur sa couchette et s'allongea. Tu peux éteindre, s'il te plait...
– Ah bon, mais quand est-ce que tu en pris conscience ? Kiba éteint la lumière de la lampe anti-tempête et s'allongea à son tour.
– Quand j'ai ramené Tsunade à Konoha pour soigner Sasuke...Dès que Sasuke fut soigné, Sakura s'est jeté à son cou...Moi je n'existais même plus, à ce moment...Ensuite quand il est parti, j'ai vu dans quel état elle était...Ce jour-là, j'ai compris, soupira-t-il. Mais arrêtons de parler de ça...toi tu préfères San ou Hinata...
– HINATA...s’écria Kiba, en finissant par rire sans retenue.
– Bein quoi ? Qu'est-ce que cela a de drôle...Elle est sympa et mignonne...Et tu la côtoies tous les jours.
– Quel idiot tu fais...Hinata ne me voit et ne me verra jamais comme ça...Elle a quelqu'un d'autre dans son cœur et comme Sakura, impossible à lui déloger. En plus moi j'aime les filles qui ont plus de caractère...
– Hin, hin comme San...
– San c'est ma cousine, tu vas me lâcher...s'agaça Kiba...et toi pourquoi tu tentes pas ta chance avec Hinata...lança-t-il dans l’énervement.
– Avec Hinata...Arrête, j'ai pas la moindre chance...Dès qu'elle me voit, elle se recule, elle bafouille, elle tombe dans les pommes même...Je lui fais peur...Je l’effraie...
– Crétin...murmura Kiba en se rendant compte qu'il avait failli révéler le secret de son amie à Naruto...
– Kiba...
– Oui ?
– Si San était pas ta cousine, tu la trouverais comment...
– Si c’était pas ma cousine...je la trouverais, insolente et pénible...Mais tellement jolie...et si forte...
– Kiba...si je te disais que San n'est pas ta cousine...enfin ta vrai cousine.
– Mais qu'est-ce que tu racontes...
– C'est la fille adoptive de ton oncle...Il n'a jamais eu d'enfant...il l'a recueillie quand elle était petite...
– C'est pareil, c'est ma cousine quand même...soupira Kiba en se tournant dans son lit et en souriant dans le noir.
Les jours qui suivirent continuèrent de se ressembler. A quelques détails près. Le froid devenait plus intense sur le bateau. Le matin, certains cordages étaient recouverts de givre. Le pont du navire devait être frotter régulièrement pour qu'il y ait pas de glace dessus. Hinata s'entraînait très dur et commençait à développer une technique qui consistait à entouré son bras droit de chakra pour frapper son sac d'entraînement. Le résultat était prometteur. Elle réussissait à percer le sac à chaque attaque.
Naruto restait souvent seul et pensif dans sa cabine. Le reste du temps, il aidait l’équipage sur le bateau en multipliant ses clones. Kiba passait de plus en plus de temps avec sa cousine et lui demandait souvent de faire des courses sur le navire, au plus grand dam de l’équipage qui craignait qu'ils brisent des cordages ou tombent à l'eau.
Un soir Kiba vit sa cousine vers la proue du bateau en train de regarder dans le blanc laiteux de la brume...Il s'approcha d'elle et voulut lui poser une couverture sur les épaules. Mais elle s'adressa à lui avant qu'il ne le fasse.
– Merci Cousin, mais j'ai pas froid...
– Mais c'est pas vrai, c'est agaçant à la fin...comment tu fais ça ?
– Je te l'ai dit, tes phéromones te trahissent, dit-elle un ton espiègle dans la voix.
– Oui mais pour la couverture...
– Simple. C'est celle que tu utilisais les soirs où on a campé...Akamaru s'allongeait dessus au petit matin...elle a son odeur, ainsi qu'une odeur très fugace d'herbe...et de l'herbe sur ce bateau, tu avoueras que c'est pas ce qui est le plus présent...
– C'est dingue, tu es drôlement futée, dit-il, se frottant le nez un peu timide et gêné...
– C'est un gentil compliment cousin...
– Qu'est-ce que tu regardes comme ça...seule dans le froid ? C'est que de la brume.
– J’essaie de sentir si on s'approche de Midgard...mon pays me manque.
– D'accord, je vais te laisser alors...
– Non, reste, dit-elle doucement.
– Ah t'es sûre ? s’étonna-t-il.
– Oui, j'aimerais bien, enfin si tu as froid, je voudrais pas qu'un fragile cousin de Konoha attrape froid à cause de moi, le taquina-t-elle.
– Pfff n'importe quoi, s’agaça-t-il avant de se taire surpris de voir San posé sa tête sur son épaule.
– Chut....écoute donc le bruit du bateau sur l'eau...sens l'odeur de la brume...profite donc de ce moment de calme.
– Euh, oui, dit-il gêné et intimidé par la proximité de San.
Après être resté sans rien dire, il ne tint pas longtemps avant de briser le silence.
– San...
– Oui ?
– Tu connais bien mon oncle...Tu peux me dire pourquoi ma mère dit qu'il est maudit et que le clan ne peut l'accepter ?
– Ça te tracasse, hein...
– Oui, je comprends pas. Il a l'air si gentil, si sérieux...Il s'occupe bien de toi, et semble même ne plus avoir d'agressivité envers les Hyuuga depuis qu'il voyage avec Hinata.
– Tu es son neveu...va lui demander simplement. N'aies pas peur, il aime les gens directs...dit-elle en s’écartant de lui.
– Tu es sûre ?
– Oui et tu peux me laisser la couverture, c'est gentil d'y avoir penser...allez va lui demander.
– Je...t'en prie...bafouilla-t-il en partant vers la cabine de son oncle.
Il frappa à la porte et entra quand il entendit son oncle lui répondre.
– Kiba ? Il y a un problème ?
– Non, mon oncle, enfin si …
– Tu as l'air perplexe assied toi donc...et dis-moi ce qui te tracasse.
– Voila...j'aimerais savoir pourquoi ma mère vous traitre en étranger et dit de vous que vous êtes la malédiction de notre clan ? C'est à cause de la dispute avec les Hyuuga... ?
– C'est en partie à cause de cela, mais cela n'est pas la raison principale...Je ne sais pas si je dois te le dire, Tsume m'en voudra encore plus si je t'explique.
– S'il vous plait mon oncle, je suis plus un gamin je peux comprendre...
– Si tu le dis...Je vais t'expliquer. Kiba tu sais que notre clan possède un don héréditaire, une affinité avec les chiens.
– Bien sûr que je le sais.
– Mais vois tu, moi je n'ai jamais eu cette affinité quant j’étais tout jeune...à l’académie j’étais nul. On ne cessait de se moquer de moi...L'Inuzuka qui n'a pas de chien...je n'arrivais presque pas à faire des jutsus simple...Si bien qu'on me mit dans une équipe formée de deux surdoués aux Dojutsu puissants...
– Ah oui avec la mère d'Hinata...et un Uchiwa
– Dit donc tu en sais des choses, toi...
– Je...
– J'imagine bien qu'un garçon aussi turbulent que toi, n'a pas pu s’empêcher d'aller se renseigner sur son énigmatique oncle. Je ne te blâme pas...Donc oui, avec ces deux petits génies. Si bien que je n'arrivais encore plus à rien. Heureusement Yukina me réconfortait et essayait de m'aider...mais rien n'y faisait j'avais comme un blocage. Et puis l'examen de passage pour le grade de Chunin est arrivé...C'est là que tout à commencer.
Il prit une inspiration profonde et se frotta le menton...
– Notre équipe était une proie de choix...pas à cause de moi, mais la présence d'un Sharingan et d'un Byakugan dans une seule équipe provoqua des convoitises. Nous avons été attaqué pendant l'examen et enlevés. Cela n'avait rien à voir avec l’épreuve de survie, mais le but était mes deux compagnons...Nous fumes trainés par les kidnappeurs pendant toute une journée, mes compagnons avaient les yeux bandés. La nuit venue, un ninja médecin a rejoint le groupe de kidnapping afin d'extraire les pupilles de mes compagnons. L'un d'eux à dit qu'après cela, il pourrait nous tuer...J'ai protesté et tenté de me débattre...Mais j'ai reçu une volée de coups de Kunai comme seule réponse...Je me souviens m'être effondré sur le sol sentant la vie m'abandonner. Je pleurais de rage et d'impuissance...Mes yeux se fermaient lentement en fixant la lune dans le ciel...Et c'est là que j'ai senti mon sang bouillir, l'impression que ma tête allait exploser...Tous mes os me faisaient souffrir, je sentais mes vêtements se déchirer...Ma vue se modifia, mon odorat devint plus fort et mon ouïe plus fine...Sans comprendre ce qui m'arrivait, je me suis relevé et j'ai vu nos kidnappeurs se reculer en hurlant de peur...j’étais devenu plus grand qu'eux. Après ça je ne me souviens plus trop de ce qui s'est passé...C'est confus mais je me souviens de l'envie de les tuer et du goût de leur sang dans ma bouche...Je me souviens aussi de m'être approché du visage de Yukina...et de ses mots...
– Qu'est-ce qu'elle a dit ?
– Elle m'a dit, calme toi Ryuga, tout va bien...c'est fini...J'ai confiance en toi, je n'ai pas peur...je sais que tu ne nous fera rien.
– Mais elle vous voyait ? s’interrogea Kiba.
– Oui, un bandeau sur les yeux n'est pas vraiment un problème pour une Hyuuga. Son byakugan lui permettait de voir à travers. En tout cas, ses mots m'ont fait un choc et j'ai compris que je devais être effrayant...J'ai eu honte et je me suis enfui dans la forêt. Le lendemain, j'ai été retrouvé, plus loin dans la forêt par l’équipe de secours. Personne ne m'a expliqué ce qui s’était passé et Yukina n'a rien dit. Par contre, les jours qui suivirent, mon père ne me parlait plus, il me regardait avec mépris et presque horreur. Je le supportais très mal et lors d'un repas un soir, je lui ai demandé violemment ce que j'avais, pourquoi il se comportait comme ça...C'est là dans une colère noire qu'il m'a hurlé dessus que j’étais maudit, c'était la malédiction de notre clan. Il m'a craché au visage... « Vas t'en, je ne veux plus te voir sale lycan »...
– Sale Lycan ? C'est quoi un Lycan ?
– Moi aussi ce jour-là, je ne savais pas ce que c’était. Néanmoins dans la douleur de voir mon père me parler ainsi, j'ai fugué de la maison. J'ai fui dans la forêt en courant pendant des heures...C'est là que j'ai rencontré un membre de mon clan, un homme qui était lui aussi comme moi...C’était mon grand oncle.
– Mais c'est quoi un Lycan...insista Kiba.
– Un lycan, c'est un Lycanthrope...une personne qui est possèdé par un esprit animal très puissant...et qui parfois succombe à cet esprit au dépend de son âme humaine...Tu dois connaître cela sous le terme de loup-garou du moins en ce qui me concerne...
– Vous êtes un loup-garou...s’écria Kiba.
– Surpris ? Moi aussi je l’étais...Vois-tu Kiba, notre don héréditaire s'exprime plus ou moins fortement d'un membre à l'autre. Le fondateur du clan Inuzuka était lui aussi un loup-garou mais avec les générations le don s'est atténué pour finir par devenir un don de contrôle des chiens...Ils sont plus facile à dresser et à côtoyer que les loups. Avec le temps le don originel s'est perdu et ceux qui exceptionnellement l'exprimait n'arrivait pas à le contrôler et devenait par la même des créatures incontrôlables lorsque l'esprit animal prenait le dessus. Plus aucun membre possédant le don de Lycanthropie n’était là pour leur enseigner à le contrôler...Si bien qu'ils furent rejetés et appelés « malédiction du clan ». Je fus de ceux-là...
– Mais pourtant vous semblez contrôler ce don ?
– J'y viens...Mon grand oncle que j'ai rencontré dans la forêt...enfin plutôt ,c'est lui qui est venu me voir car il avait entendu ma complainte lupine lors de ma transformation. Il m'a recueilli et m'a appris à vivre avec ce don, à le contrôler, à le transformer en force et non en malédiction que l'on subit. Ce ne fut pas simple, loin de là... J'ai mis deux ans à y parvenir. Mais cela en a valu le coup...quand je suis revenue à Konoha, j’étais un autre homme, je n'avais plus de problème avec les jutsus. Lle fait de m'accepter avait briser mes barrières mentales.
– Mais ce don mon oncle qu'est-ce qu'il vous permet...
– Alors pas mal de chose, d'abord j'ai une affinité très forte avec les loups comme tu as pu le voir. J'ai un pouvoir de régénération et je suis insensible à certaine armes...Tiens donne-moi un de tes Kunai...
– Tenez, dit Kiba en lui tendant une de ces lames.
– Regarde...Ryuga prit le kunai et s'entailla la paume de la main qui se cicatrisa dans l'instant. Tu vois...ta lame est en acier, elle ne peut pas me blesser...Seule l'argent peut me blesser. Ensuite, j'ai la capacité de me transformer en loup ou en créature hybride.
– Mais mon oncle, pourquoi vous demandez à Hinata d'apprendre une technique qui peut vous blesser si elle n'utilise pas d'armes en argent, elle ne pourra jamais.
– Si, le chakra peut me blesser, tu verras que sur le continent où l'on se rend on nomme cette énergie différemment. Ce que je veux c'est qu'Hinata développe une technique capable de me blesser en un seul assaut, suffisamment fortement que mon pouvoir de régénération ne puisse pas la contrecarrée rapidement. Si elle arrive à mettre au point une telle technique elle pourra affronter les guerriers du pays où l'on se rend. Te voilà satisfait ?
– Oui...mais qu'est-ce-qui s'est passé avec Hiashi pour que vous le détestiez comme ça ?
– Quand je suis revenu à Konoha, j'ai repris ma place dans l’équipe avec Yukina et Fugaku. Mais cette fois je n’étais plus le boulet de l'équipe, j'avais mon rôle et mon utilité dans l’équipe sans à rougir de la comparaison. Les missions se sont enchainés et je me suis rapproché de Yukina...L'ennui c'est que notre relation n’était pas au goût du clan des Hyuuga et d'Hiashi qui, lui aussi, avait des sentiments pour elle. Nous projetions de vivre ensemble, nous nous sommes fiancés mais le clan la poussait à briser les fiançailles pour qu'elle épouse Hiashi et conserve la pureté de la lignée et de la pupille...Ma famille ne me soutenant pas, j'ai pas eu beaucoup de solutions pour essayer de maintenir la pression de son clan loin d'elle...J'ai essayé de postuler au poste de quatrième Hokage. Avec ce titre, j'aurais pu aisément faire valoir la volonté de Yukina de m’épouser.
– Mais vous avez échoué...
– Et oui, Minato, mon ami et un peu mon rival avec Fugaku méritait plus ce poste. Il était moins impulsif que moi et ses techniques étaient plus abouties que les miennes. C'est lui qui a été choisi. Yukina m'a alors demandé si j’étais prêt à quitter le village avec elle pour que l'on vive ensemble. J’étais prêt à cela mais le clan Hyuuga a appris notre projet. Ils m'ont alors attiré avec un faux ordre de mission près de la vallée de la fin. Nous nous sommes affrontés quand j'ai refusé de laisser Yukina partir avec Hiashi. Malheureusement ils étaient nombreux et j'ai pas réussi à les battre...Ils m'ont laissé pour mort...Je suis revenu au village quelque mois plus tard, incognito. J'ai découvert que j’étais déclaré mort et que Yukina avait épousé Hiashi. N'ayant plus rien qui me retenait au village...plus d'amour, ni de Yukina, ni de ma famille, j'ai décidé de partir et de voyager.
– C'est là que vous êtes parti sur ce continent ?
– Pas immédiatement, il y a eu des gens qui voulaient me recruter dans un groupe de nukenin. Je n'ai pas adhéré à leur idéalisme. Mais c'est surtout Orochimaru qui m'a fait fuir vers le continent du nord...Il a plusieurs fois tenté de me capturer, je pense, pour s'accaparer mon pouvoir de régénération. J'ai donc pris le large et je suis arrivé à Midgard, un pays où ceux qui ont des affiliations avec les loups comme moi ne sont pas rejetés...C'est même l'inverse. Je suis devenu quelqu'un d'important...et j'ai été accepté dans le clan des parents de San...Quand le clan fut attaqué, j'ai fui avec elle.
– Wahou...Quelle vie...dit Kiba abasourdi...Moi je trouve que notre clan est injuste envers vous.
– Kiba, cesse donc de me vouvoyez tu veux. Enfin, je parlerai demain matin à tout le monde de la mission qui nous attends et du monde que vous allez découvrir. Dis à tes amis ninja que demain matin, c'est briefing dans ma cabine à huit heures. Maintenant va te coucher, demain nous devrions accoster en milieu de journée. La journée sera longue et sûrement mouvementée.
Drielack