Saison 1 :
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Chapitre 17 : Aux trousses de l’escroc !
-C’est notre troisième de la journée, grommela Minato alors que l’équipe sept attendait à l’entrée de l’endroit en question.
-J’espère que celle-là n’est pas aussi sale que la précédente, dit Itachi en croisant les bras.
-Arrêtez de vous plaindre vous deux. Je vous rappelle que c’est la mission qui nous ait assigné. Si vous vous voulez continuer sur votre voie de ninja, vous devez remplir du mieux que vous pouvez toutes les missions qui vous seront données, déclara Ryuzen.
-On sait tout cela, sensei. C’est juste que je m’attendais à des missions plus excitantes, reprit Minato.
-Je trouve cela amusant, dit Ran. Et puis on apporte notre aide aux habitants du village.
-Ran a raison. Voyez ces missions comme un moyen d’aider les villageois. Et puis ce genre de missions est tout à fait naturel pour des genins. Vous avez étudiés les différents types de missions à l’académie, non ?
Mais avant qu’ils ne puissent répondre à leur sensei, un vieil homme vint leur ouvrir le portail.
-Vous êtes là, dit-il. Je vous en prie, entrez.
-Merci, dit Ran.
-Je me suis fait mal au dos, et le docteur m’a conseillé du repos, expliqua l’homme âgé. Vous allez donc vous occuper de la ferme aujourd’hui.
-Vous pouvez compter sur mes élèves, dit Ryuzen en souriant.
Je m’en doutais…, pensa Itachi.
On va encore faire tout le boulot, se dit Minato.
-Ce sera un plaisir de vous aider monsieur, déclara Ran avec un grand sourire.
-Merci ma fille !
Celui-ci leur expliqua les tâches qu’ils devaient accomplir et ils se mirent au travail sous la direction de Ryuzen qui répartit les tâches.
Pendant ce temps, Sasuke était au siège de la police de la Konoha avec Kakashi. C’était un grand bâtiment sur lequel était représenté un shuriken noir à quatre branches sur lequel figurait l’emblème des Uchiha. Le tout était entouré de quatre points noirs qui formaient un carré autour de du symbole. L’intérieur du bâtiment était grand et rempli de ninjas qui venaient et partaient dont on retrouvait le même symbole sur leur veste verte de ninja, au niveau du pectoral gauche. Quand Naruto lui avait annoncé qu’il voulait recréer l’ancienne force de police de Konoha et le mettre en charge, Sasuke avait d’abord cru à une blague de la part de son ami. Mais celui-ci était sérieux. Il a été alors convenu que les membres de cette force seraient aux ordres de Sasuke.
Mais celui-ci devait quand même rendre des comptes à l’Hokage. Cependant, à la différence de l’ANBU qui est aux ordres directs de l’Hokage, la police a une certaine indépendance car l’Hokage ne peut intervenir directement dans leur travail ; il doit d’abord passer par le chef. Le rôle de cette force serait de s’occuper de l’ordre au sein du village. Ils sont chargés de toutes sortes de crimes et activités criminelles dans Konoha. Cependant, elle n’a aucune juridiction dans le reste du pays du feu. Toutefois, elle peut intervenir hors du village si l’affaire a pris source au sein du village, mais doit dans ce cas avoir l’autorisation de l’Hokage. Les ninjas travaillant au sein de la police sont appelés des ninjas-policiers. Tout ninja de Konoha peut postuler à devenir ninja-policier quel que soit son rang et peut aussi quitter la force de police s’il le désire.
Sasuke a les pleins pouvoirs en ce qui concerne le recrutement de son personnel. Il est le seul à accepter ou refuser les candidats ; ce fut sa condition pour accepter le poste. Il a lui-même testé personnellement chacun des vingt-deux ninjas-policiers présents sous son ordre. Certains disent même que ses tests étaient du même niveau, voire plus difficile que le test de sélection des ANBU. En effet, depuis sa formation c’est-à-dire depuis dix ans, seuls cinquante ninjas ont réussi à passer sur les cinq cents qui ont postulé.
Il y a même eu trois années de suite où il n’a accepté personne. Quand Naruto soulevait la difficulté de son test et le fait qu’il pouvait avoir plus d’effectifs en faisant des tests qui étaient plus abordables, il lui répondait qu’il ne voulait que des ninjas qualifiés à son service et que le nombre n’était pas forcément signe d’efficacité s’ils sont tous incompétents. Les ninjas-policiers étant avant tout des ninjas, ils peuvent être convoqués par l’Hokage pour une mission bien que celui-ci fait rarement appel à eux. L’Hokage a aussi le pouvoir de dissoudre la force de police. C’était une condition que le seigneur du feu et les nobles membres du conseil ont imposé à Naruto pour qu’ils acceptent son projet.
-C’est toujours aussi agité ici, dit Kakashi.
-Ne me dites pas que vous êtes venu jusqu’ici pour me dire cela.
-Je passais dans le coin et je me suis dit qu’une petite visite à mon ancien élève ne ferait pas de mal.
Un ninja apparu soudainement devant le bureau de Sasuke.
-Chef ! Dit celui-ci en s’adressant à l’Uchiha après avoir salué le ninja copieur.
-Je vous écoute Takagi. Qu’est-ce qu’il y a ?
-C’est au sujet de l’affaire d’escroquerie dont a été victime plusieurs villageois chef, nous avons réussi à le démasquer le coupable.
-Bien. Qui est-ce ?
-C’est un jeune homme d’environ une vingtaine d’années qui venu au village il y a quelques jours de cela. Certains de nos hommes épluchent en ce moment le registre des criminels recherchés. Nous avons pensé qu’il a peut-être des antécédents et cela nous permettrait de connaître son identité.
-Un étranger qui vient semer le trouble au village, reprit Sasuke. J’imagine que vous l’avez déjà appréhendé.
-Euh à propos de ça chef, nous sommes allés à son supposé domicile. Mais il n’y était pas. Il a dû anticiper notre arrivé et a pris la fuite. Nous avons déjà fait circuler son portrait-robot fait grâce à l’aide des témoins au sein des ninjas-policiers ainsi qu’aux autres ninjas.
-Je vois. Il doit se cacher quelque part dans les environs. C’est trop risqué pour lui d’essayer de partir maintenant. Il doit surement attendre la tombée de la nuit avant de s’enfuir. Prenez une équipe avec vous et surveillez les environs du village. Nous aurons besoin de l’appui de quelques ninjas, dit-il à Kakashi.
-Vous pouvez utiliser l’aide qui vous semble nécessaire, je ne crois pas que Naruto y verrait d’objections. As-tu un plan en tête ? Demanda Kakashi.
Sasuke acquiesça avant de s’expliquer.
-Notre équipe travaillera en collaboration avec les ninjas qui surveillent les alentours du village, et comme ils ont déjà le portrait-robot, ils savent qui chercher. En plus, ils ont une meilleure connaissance du terrain, ce qui pourrait s’avérer utile. Takagi, reprit-il, prévenez aussi les ninjas qui surveillent les frontières du pays du feu.
-Vous pensez qu’il a déjà quittez les environs du village ? Comme vous l’avez déjà dit, c’est risqué pour lui d’agir maintenant en plein jour avec le monde qui le recherche, ajouta le dénommé Takagi.
-En effet ! Je pense qu’il doit être toujours dans les environs. Mais on ne sait jamais, rien ne nous dit qu’il ne tentera rien. Mieux vaut être prudent.
-Je comprends chef ! Je vais de ce pas monter l’équipe et commencer les préparatifs.
-Encore une chose, reprit Sasuke. Prenez Sato avec vous.
Takagi réfléchit un instant, Sato était la dernière ninja à rejoindre la force de police et il lui semblait qu’elle enquêtait déjà sur une autre affaire.
-Un problème Takagi ? Demanda Sasuke ayant remarqué que quelque troublait celui-ci.
Celui-ci hésita à lui faire part de sa remarque. Il savait que Sasuke était au courant de tout de ce qu’il se passait dans le département et serait par conséquent au courant de la situation de Sato. Mais il savait aussi que son chef était du genre à écouter les remarques de ses hommes même après qu’il ait donné un ordre.
-Et bien chef, je pensais que Sato était déjà déjà sur une affaire.
Impressionnant ! Je n’avais même pas remarqué que quelque chose le gênait, se dit Kakashi. Sasuke doit vraiment connaître ses hommes pour être capable de remarquer de telles choses aussi rapidement.
-Elle l’était, répondit Sasuke. Mais l’affaire a été classée ce matin faute de témoins oculaires. Autre chose ?
-Non chef, dit celui-ci avant de tourner les talons.
-Tu classes rarement une affaire, dit Kakashi. Je me demande ce qui s’est passé.
-Un arbre a été détruit. Les villageois ayant été alerté par le bruit que cela a causé sont sortis mais le ou les coupables avaient déjà pris la fuite. Il faisait nuit donc personne n’a pu distinguer quelque chose et comme il n’y a pas eu suite, l’affaire a été classée.
-Ça a l’air d’un accident, déclara Kakashi.
-C’est aussi notre conclusion. Mais accident ou pas, la destruction de biens publics reste un crime.
Kakashi eut un sourire.
-Je crois que Naruto a pris une bonne décision en te mettant en charge de la police. On dirait que ce poste a été fait pour toi. En plus, tu as l’air d’aimé ça.
-Au lieu de raconter des bêtises, vous feriez mieux d’aller mettre Naruto au courant de la mission de ce soir.
-Oui chef ! dit Kakashi en imitant l’intonation de la voix qu’avait Takagi plus tôt, avant de disparaître sans laisser son ancien élève le temps de répliquer.
Il rata le sourire qui s’était dessiné sur le visage de Sasuke, qui avait perdu les traits de son sérieux de tout à l’heure.
Les membres de l’équipe sept venaient de finir leurs tâches à la ferme du vieil homme et se préparaient à prendre congé.
-Merci beaucoup. Vous ne savez combien vous m’avez aidé aujourd’hui, leur dit le vieil homme qui les raccompagnait au portail.
-Ce n’est rien, répondit Ryuzen. Le plaisir était pour nous.
-Oui, ajouta Ran. Je me suis bien amusée.
Un regard de Ryuzen fit réagir les deux autres garçons.
-Oui nous aussi. Ce fut un plaisir de vous aider, dirent-ils sans conviction.
Une fois loin de la ferme, Ryuzen prit la parole.
-Vous avez fait du bon boulot aujourd’hui. Je sais que vous êtes fatigués, donc j’irai seul faire le rapport à l’Hokage. Vous pouvez rentrer chez vous.
Ceux-ci acceptèrent avec joie car aucun d’eux ne voulait faire le trajet jusqu’au bureau de l’Hokage avant de rentrer chez eux.
Minato arriva chez lui, enleva ses sandales de ninja, monta dans chambre, se débarrassa de son équipement avant de revenir au salon pour se servir un rafraichissement, quand il remarqua que quelqu’un se trouvait à l’arrière de la maison. Son père est encore au bureau, donc cela ne pouvait qu’être sa mère. Il décida d’aller tout de même vérifier et vit effectivement Hinata. Celle-ci exécutait quelques katas du style Jûken des Hyûgas. Minato observa un instant les mouvements de celle-ci.
Comme d’habitude elles étaient d’une parfaite fluidité, combinant grâce et rapidité. Minato s’avança à ses côtés et commença à faire les mêmes mouvements que sa mère. Celle-ci nullement surprise de le voir continua sa gracieuse chorégraphie. Les mouvements des deux étaient parfaitement synchronisés ; chaque geste, respiration et pause était réalisé au même moment. Au bout de quelques minutes, ils s’arrêtèrent.
-Comment s’est passé ta journée ? Demanda Hinata.
-On a passé notre temps à nettoyer des fermes, répondit son fils. Je ne pensais pas que c’était aussi fatiguant.
-J’imagine que tu dois être épuisé, reprit sa mère.
-Non ça va. Je ne suis si pas si fatigué que ça, je peux continuer. Tu sais très bien que la suite est ma partie préférée.
Hinata sourit et activa son Byakugan. Elle se mit à inspecter autour d’elle.
-Je ne pense pas qu’il y a des gens dans les environs, dit son fils.
-Je suis désolée, déclara Hinata.
-On en a déjà parlé maman. Cela ne me gêne pas de ne pas pouvoir l’utiliser tout le temps. Je tiens ma promesse, tu sais. Je n’utilise que quand je m’entraîne avec toi et à part lui personne d’autre n’est au courant pas même papa.
-Je sais que tu tiens ta promesse, dit Hinata. Je ne doute pas de toi. C’est de ma faute si tu dois le cacher.
-Ne t’inquiète pas ! déclara Minato en activant à son tour son Byakugan. La couleur bleutée de ses yeux s’atténua et des veines apparurent autour de ceux-ci. Tant que je peux l’utiliser avec toi, je suis content.
-Alors mets-toi en position, dit Hinata en souriant.
Celle-ci fut la première à passer à l’attaque, mais ses deux coups de paume furent parés par son fils qui contre-attaqua. Hinata esquiva facilement les coups de celui-ci. Le bruit de leurs paumes s’entrechoquant résonna dans le jardin. De petites quantités de chakra s’échappaient à chaque fois qu’un coup était paré. Quelqu’un qui verrait leurs échanges aurait du mal à croire que c’était un combat d’entraînement entre mère et fils.
Il s’améliore. Sa technique a vraiment évolué, je me demande s’il en est conscient, pensa Hinata.
Soudain un coup d’Hinata le toucha à la poitrine et Minato arrêta un instant ses mouvements. Hinata enchaîna alors avec quelques coups légers jusqu’à ce que son fils tombe au sol.
-Est-ce que ça va ? Demanda Hinata qui aidait son fils à se relever.
-Oui, je vais bien, dit Minato. En même temps, tes coups étaient légers pour éviter de me blesser. Je suis encore loin de ton niveau.
-Tu ne devrais pas te sous-estimer, tu es vachement fort. J’étais loin de ton niveau à ton âge.
-Je sais, mais tu es très forte maman. Depuis qu’on a commencé à s’entraîner ensemble en secret, je n’ai jamais réussi à te toucher ne serait-ce qu’une seule fois.
-Pour te rassurer, tu es plus fort que quand tu avais cinq ans.
Ils éclataient tous les deux de rire en se remémorant des anecdotes de leurs entraînements passés jusqu’au coucher du soleil.
Plusieurs ninjas patrouillaient depuis maintenant quelques heures autour du village. Parmi eux se trouvait quatre ninjas-policiers qui étaient là pour capturer un suspect.
-Ici Takagi, du nouveau ? Terminé. Demanda-t-il à travers le micro-récepteur attaché à son uniforme.
-Ici l’unité huit, négatif.
-Aucun signe du suspect du côté de l’unité neuf.
-Pareil ici pour l’unité six.
-Bien reçu ! Restons vigilants, dit Takagi.
Les quatre ninjas-policiers étaient accroupis à côté d’un arbre. Pour cette mission Takagi avait pris un ninja-policier du nom de Chiba et un autre qui s’appelait Genta. Le quatrième membre de l’équipe n’est autre que Sato, celle recommandé par Sasuke. Bien que Takagi fût celui qui en charge de cette opération, il n’avait pas un rang supérieur aux autres car dans la force police commandée par Sasuke, il n’y avait ni rangs, ni grades. Tous les ninjas-policiers étaient tous à la même enseigne.
-Je pensais qu’on l’aurait déjà repéré, dit Chiba.
-Il s’est peut être enfui plus tôt, ajouta Genta. Cela fait des heures qu’on patrouille déjà et on a encore rien vu de suspect.
-Son portrait-robot est entre les mains de tous les ninjas du village et les ninjas aux frontières du feu ont sa description. Quelqu’un l’aurait forcément repéré, déclara Sato.
-Sato a raison. Restons patient.
Puis après quelques secondes de réflexion, il ajoute :
-Chiba et Genta, allez faire le tour des environs. Toutes les unités gardent leur position pendant un quart d’heure avant de bouger à nouveau. Je ne veux pas lui laisser une chance de se faufiler dans les mailles du filet.
-C’est vrai qu’il a peut être remarqué ce détail, on vous fait signe si on a du nouveau, dit Chiba avant de disparaitre accompagné de Genta.
Au bout de quelques minutes, Takagi et Sato reçurent une transmission.
-Ici l’unité neuf, nous changeons de position.
-Bien reçu unité neuf, répondit Sato.
-Ici l’unité huit, nous n’allons pas tarder à rejoindre notre prochaine position.
-Bien reçu unité huit ! Quel est votre situation unité unité six ? Demanda Takagi à travers son micro.
Mais celui-ci n’eut aucune réponse.
-Unité six ? Appela-t-il de nouveau sans succès.
Les autres tentèrent aussi de joindre l’unité six en vain.
-Quelque cloche, dit Sato à Takagi.
Celui-ci acquiesça et appela ses camarades.
-Genta, Chiba, vous me recevez ? Quelle est votre position ?
-Nous ne sommes pas loin de la position de l’unité six, répondit Genta.
-Nous allons vérifier ce qui se passe, ajouta Chiba.
-Soyez prudents, conseilla Takagi. Tout ça ne me dit rien qui vaille.
-Entendu ! On recontactera tout le monde dès qu’on aura du nouveau, dit Chiba.
-Tu penses qu’ils ont été repérés ? Demanda Sato à Takagi.
-C’est possible. Mais je pense qu’ils nous auraient contactés s’ils sont entrés en contact avec le suspect.
-Ils n’ont peut-être pas pu, ajouta Sato.
Takagi avait aussi pensé à cette hypothèse. Mais les ninjas composant l’unité six sont des jônins qualifiés et expérimentés. Il avait du mal à croire qu’ils puissent être maîtrisés aussi facilement. Mais d’un côté, il ne pouvait pas se débarrasser de ce mauvais pressentiment.
Cavas
